La prestigieuse villa se dresse sur une hauteur au centre du village, le long de la route qui porte vers le pont du Tessin, pas loin de l’ancienne église paroissiale des Saints Vincenzo et Anastasio. La villa fut construite après la moitié du XVIIe siècle par le Cardinal Federico Caccia et après sa mort, arrivée en 1699, elle passa par héritage aux Marquis Ferrero di Milano et plus tard, à travers différents passages héritiers, aux comtes Gallarati Scotti et à la famille Simonetta. L’entier complexe fut vendu par les héritiers de la dernière propriétaire, la comtesse Teresa Bollini Mocenigo Soranzo, à la Commune de Varallo Pombia en 1972, qui l’a destiné à Mairie, bibliothèque civique, Musée archéologique et Galerie d’art. Le bâtiment se compose de deux corps de fabrique, orthogonaux entre eux mas différents pour longueur, largeur et nombre d’étages. L’aile majeure présente sur la façade nord, vers le parc, une architecture très sévère, rythmée par des fenêtres simples et précédée par deux rampes symétriques qui s’approchent à la parte centrale, de façon à mettre la grande salle (aujourd’hui la salle du conseil) en communication avec le jardin. La façade à sud, qui donne sur la cour principale, est caractérisée par deux importantes armes nobiliaires peints sur les murs: celui de la famille Caccia et celui de Innocenzo XII, de la famille Pignatelli, qui avait nommé cardinal Federico Caccia. Enfin, on peut admirer une grande méridienne, encadrée en grandes volutes baroques. La cour est délimitée vers la route par un bâtiment à deux étages avec porche et portal à arc surbaissé. Quelques fenêtres du premier étage, donnant sur la cour, sont peintes à mystérieuses figures (trompe-l’œil). A l’intérieur, le grand escalier d’honneur en granite rose, qui se développe à l’intérieur d’une pièce octogonale, où on peut admirer, placées dans leur niche, quatre statues en style du XVIIIe siècle représentantes les quatre saisons. Toujours dans l’aile majeure il faut signaler de nombreux plafonds en caissons peints, qui embellissent les salles les plus importantes de la villa. Au premier étage du bâtiment, un musée archéologique recueillit des pièces remontant à la civilisation de Golasecca et à celle romaine, retrouvées dans le territoire. Le jardin, en style romantique, est riche en camélias et azalées, rhododendrons et palmiers, tandis qu’un grand châtaigner localise le lieu où la comtesse aimait s’arrêter pour siroter un thé avec ses amies. Au bout de l’allée des camélias, on peut admirer une rare “michelia”, plante originaire de la Chine, qui préfère les climats tempérés et possède fleurs qui diffusent un agréable arome de banane: il semble qu’il s’agit du seule exemplaire sur le territoire novarois.